Pour commémorer l’accident nucléaire de Fukushima et demander la fermetu

Fukushima +3, Tchernobyl +28… à qui le tour ?

Fukushima +3, Tchernobyl +28... à qui le tour ?

Pour commémorer l’accident nucléaire de Fukushima et demander la fermeture de la centrale de Fessenheim, le dimanche 9 mars avait lieu un rassemblement sur 7 ponts entre Strasbourg et Huningue puis devant la centrale de Fessenheim. A l’initiative du réseau Sortir du Nucléaire un départ en bus était organisé depuis Paris. Les militantes et militants Greenpeace des Groupes Locaux de Paris, Versailles et la Vallée de Chevreuse se sont associés à ce voyage.

En début d’après-midi les militants ont sorti les banderoles pour réaliser une chaîne humaine sur le pont de Gerstheim. Ils ont rejoint les Alsaciens, Allemands et Suisses venus en nombre. Des associations japonaises avaient aussi fait le déplacement. La chaîne humaine c’est déroulée dans une bonne ambiance, agrémentée de discours, musique, lâchers de ballons puis d’une minute de silence en souvenir des victimes de Fukushima.

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En fin d’après-midi les manifestants des différents ponts ont convergé vers Fessenheim pour demander sa fermeture. Pour rappel, cette centrale vieille de 37 ans (1ère divergence) a connu 14 incidents entre 2010 et 2013. Le risque d’inondation est également important car elle se situe derrière une digue à 9 mètres en dessous du niveau d’eau du Grand canal d’Alsace. Elle n’est pas conçue pour résister à une chute d’avion et les risques sismiques avérés ont été sous-évalués lors du dimensionnement d’origine.

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De plus, la centrale se situe dans un bassin de forte densité (5 millions à 80 km) dont des populations Allemande et Suisse. Plusieurs intervenants de ces deux pays ont d’ailleurs pris la parole, préoccupés par le danger que représente la centrale de Fessenheim.

Cette journée de commémoration et de revendication nous rappelle que nous devons continuer la lutte, que le nucléaire c’est non seulement des catastrophes mais aussi une impasse de laquelle nous pouvons nous sortir, des pays sont là pour nous le rappeler.

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Et n’oublions pas le 26 avril de nous souvenir que voilà 28 ans la centrale de Tchernobyl connaissait également un accident majeur qui aura des répercussions importantes et ce pour des centaines voire des milliers d’années !

Les militantes et militants Greenpeace du Groupe Local Paris seront donc à nouveau à pied d’œuvre tout au long du mois d’avril pour rappeler les dangers du nucléaire :

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Samedi 12 avril à 15h : Flash Mob’ au Champ de Mars avec 350.org

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Samedi 26 avril : Commémoration de la catastrophe de Tchernobyl organisée par le Réseau Sortir du Nucléaire

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Mardi 29 avril : Soirée de présentation de Greenpeace